Newsletter du 06/12/2022

Comme chaque mardi, vous trouverez ci-dessous des liens vers des articles sélectionnés par CRYPTO-PATRIMOINE et traitant de l’actualité de l’écosystème Blockchain, de Bitcoin et des crypto-actifs. Au programme :

• Point marché
• La plus grande banque de Russie lance sa propre blockchain
• La bourse de Londres lance 8 nouveaux indices crypto
• Telegram veut sa propre plateforme de crypto
• Apple bloque la dernière version de Coinbase wallet sur l’Appstore
• PMU souhaite s’investir dans le metavers
• Uniswap lance sa plateforme de NFTs
• Porsche se lance dans les NFTs

Point marché :

La semaine précédente fût calme pour le marché des cryptomonnaies. L’affaire FTX semble déjà se tasser même si Sam Bankman-Fried (SBF) continue à faire couler beaucoup d’encre.

En effet, SBF a donné une interview le 30 novembre durant l’événement annuel Dealbook organisé par le New-York Times. Il avoue avoir fauté et échoué dans sa mission de CEO, notamment sur la gestion des risques, dont les conflits d’intérêt. Concernant les liens étroits entre son ancienne société d’investissement Alameda Research et FTX, il s’est dédouané en déclarant qu’il ne dirigeait pas Alameda, et qu’il ne savait pas exactement ce qu’il s’est passé.

La bonne nouvelle pour les Américains est que d’après SBF, la branche FTX US est parfaitement solvable et les utilisateurs pourront récupérer prochainement leurs avoirs.

Enfin, SBF affirme qu’il n’a commis aucune escroquerie ou décision favorisant son enrichissement personnel en utilisant frauduleusement les fonds des clients de FTX. Il a préféré jouer la carte de la pitié en déclarant qu’il ne possédait plus que 100 000 dollars sur son compte bancaire alors qu’il n’y a même pas un mois, sa fortune s’élevait à 26 milliards de dollars.

Cette interview a été plutôt mal perçue par les investisseurs. En effet, beaucoup s’indignent que SBF ne soit toujours pas en prison et soit libre de participer à des événements publics.

Côté marché, le retour au calme a permis de reprendre 6% sur la semaine, passant de 820 milliards à 870 milliards de dollars de capitalisation. Le BTC est en hausse de 7% et Ethereum en hausse de 11%.

La plus grande banque de Russie lance sa propre blockchain :

Cela fait plusieurs années que le gouvernement russe s’intéresse à la blockchain et aux cryptomonnaies. Après avoir reçu l’autorisation de la Banque centrale de Russie au printemps 2022, Sberbank (détenu à 51% par l’Etat russe) a déployé sa propre blockchain en juin 2022. La semaine dernière, ils ont officiellement annoncé que leur blockchain sera EVM compatible (Ethereum Virtual Machine), ce qui permettra aux développeurs de migrer des smart-contracts et des applications décentralisées (Dapps) d’une blockchain à l’autre. Cela aidera sûrement à son adoption puisque l’interopérabilité des blockchains est un point central pour faciliter la vie des utilisateurs et des développeurs. En revanche, il existe aujourd’hui très peu d’informations sur la transparence et l’exploitation des données on-chain faite par le gouvernement Russe.

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La Bourse de Londres lance 8 nouveaux indices crypto :

La Financial Times Stock Exchange Russel, filiale de la bourse de Londres qui produit des indices boursiers, a annoncé le 29 novembre dernier le lancement de 8 nouveaux indices dédiés à la cryptomonnaie. On ne sait pas encore quelles cryptomonnaies vont constituer chaque indice, mais ils souhaitent inclure les moyennes et petites capitalisations en plus des grandes capitalisations comme le Bitcoin et Ethereum. La mise en place de ces indices a de fortes chances de participer à la démocratisation du secteur des actifs numériques, notamment par les acteurs de la finance traditionnelle.

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Telegram veut sa propre plateforme de crypto :

Pavel Durov, le fondateur de Telegram a annoncé lancer un projet de plateforme d’échange d’actifs numériques décentralisée. Echaudé par le scandale FTX dont il pointe la centralisation trop importante, il souhaite un retour de l’écosystème à ses racines à travers une plateforme sans intermédiaire de confiance et des portefeuilles auto-hébergés.

La société Telegram était déjà impliquée dans l’écosystème. Elle avait tout d’abord mis au point le projet de blockchain Telegram Open Network, devenu The Open Network (TON) suite à un démêlé avec la Securities and Exchange Commission (SEC). Telegram s’était alors retiré du projet à son lancement. La société avait alors créé une plateforme d’enchère décentralisée nommée « Fragment » pour l’échange de pseudonymes utilisateurs sur Telegram.

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Apple bloque la dernière version de Coinbase wallet sur l’Appstore :

Le 1^er décembre Apple a décidé de bloquer la dernière version de Coinbase Wallet sur iOS. Ainsi, la plateforme a signifié qu’il était dès lors impossible d’envoyer des NFTs sur son application. Cela s’inscrit dans la volonté d’Apple de se saisir du marché des NFTs sur mobile. Le géant de la tech avait autorisé préalablement la vente de NFTs sur les applications iOS moyennant une commission de 30% à 35% sur chaque achat de NFTs ce qui avait fait bondir les acteurs de l’écosystème.

Coinbase a communiqué sur les raisons du blocage de son application. En effet Apple impose la collecte de 30% des frais de gas payés sur une blockchain pour l’envoi de NFT. Cette demande relève de l’absurde pour Coinbase qui ne collecte pas les frais de gas dépensés lors de l’envoi d’un NFT, ces derniers étant reversés aux mineurs.

Apple montre donc une incompréhension totale sur le fonctionnement d’une blockchain et de l’écosystème des actifs numériques dans sa globalité, ce qui fragilise encore plus la confiance que portent les investisseurs dans la capacité du géant à encadrer un marché solide des NFTs sur iOS.

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PMU souhaite s’investir dans le metavers :

Constantin Garreau, le directeur de l’innovation de PMU a récemment annoncé que l’entreprise allait proposer en décembre une collection de NFTs dédiée à des jeux dans le metavers. Sur un principe relativement similaire à Sorare, les détenteurs de NFTs pourront s’affronter dans des courses dont les résultats seront influencés par des données de courses réelles. En effet, chaque NFT représentera un cheval de course existant.

La société PMU a également annoncé la construction d’un plan quinquennal sur l’usage du metavers, preuve de sa volonté de s’impliquer de façon pérenne dans l’écosystème en prenant le temps de développer un business model résilient.

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Uniswap lance sa plateforme de NFTs :

Uniswap, plus grosse plateforme d’échange décentralisée enregistrant près d’un milliard de volume journalier annonce lancer une plateforme d’agrégation d’NFTs. Cette plateforme va donc pouvoir agréger les NFTs proposés sur d’autres places de marché tel qu’OpenSea, LooksRare ou encore Sudoswap.

L’agrégation va permettre à Uniswap de proposer le meilleur prix d’achat pour un NFT, l’utilisation d’Universal Router va permettre à l’utilisateur d’économiser 15% de frais de gas. L’ensemble du code source sera quant à lui entièrement open source, cela va donc permettre l’établissement de potentiels nouveaux smart-contracts sur cette plateforme.

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Porsche se lance dans les NFTs :

L’engouement pour les NFTs de la part des grandes marques de luxe se poursuit avec le constructeur automobile allemand Porsche qui annonce lancer sa première série de NFTs. Ces NFTs sont basés sur le modèle iconique de la Porsche 911. Edités au nombre de 7500 avec une proposition à la vente dès janvier 2023, les détenteurs auront la possibilité de personnaliser leur acquisition en choisissant trois paramètres qui influeront sur le design final de leur voiture virtuelle.

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Newsletter du 29/11/2022

Comme chaque mardi, vous trouverez ci-dessous des liens vers des articles sélectionnés par CRYPTO-PATRIMOINE et traitant de l’actualité de l’écosystème Blockchain, de Bitcoin et des crypto-actifs. Au programme :

• Point marché
• L’Etat de New York restreint le minage de cryptomonnaies
• Le Parlement Russe en faveur d’une plateforme d’échanges sur actifs numériques nationale
• J.P.Morgan va lancer son propre wallet d’actifs numériques
• Mattel lance sa marketplace NFT sur la blockchain Flow
• Amazon prévoit un livre et une série sur la chute de FTX

Point marché :

Après plusieurs semaines de fortes tensions dues à la chute de FTX, la volatilité du marché des cryptomonnaies est fortement redescendue.

Le marché semble en effet se stabiliser autour des 820 milliards de capitalisation. Le Bitcoin quant à lui oscille sur une plage comprise entre $15 500 et $17 000, et l’Ethereum dans une plage comprise entre $1 080 et $1 250.

Certaines cryptomonnaies ont tout de même réalisé de belles performances sur les sept derniers jours glissants : le Binance coin est en hausse de 11.5%, 22.3% de hausse pour le Dogecoin, 18.2% pour Chainlink et 16.1% de hausse pour le Litecoin.

L’Apecoin de Yuga labs (créateurs des Bored Ape Yatch Club) ainsi que le token de la plateforme d’échange Huobi sont les tokens les plus performants de la semaine avec respectivement 27.5% et 41.6% de hausse.

Concernant les suites de l’affaire FTX, peu de nouvelles informations sont apparues. Les autorités bahaméennes poursuivent leur enquête et le procureur général des Bahamas essaye de défendre l’image des Bahamas en argumentant que les tentatives qui ont pour objectif « de porter l’entière responsabilité de cette débâcle aux Bahamas serait une simplification excessive de la réalité » dû au fait que FTX ait implanté son siège social dans cette juridiction.

Comme on l’a vu dans notre précédente newsletter, les preuves de réserves des plateformes d’échanges de cryptomonnaies se multiplient.

Les investisseurs peuvent désormais classer les plateformes d’échanges en termes d’actifs détenus. Coinbase est leader avec 101 milliards de dollars de cryptomonnaies (au 30 septembre 2022), notamment grâce à son service de Custody pour les institutionnels qui représentent la moitié de leurs avoirs. Binance est juste derrière avec environ 65 milliards de dollars d’actifs. Les autres plateformes sont loin derrière avec moins de 10 milliards d’actifs détenus.

Coinbase détient plus de 2 millions de BTC, soit 10.66% des bitcoins en circulation, ainsi que plus de 17.8 millions d’ETH, soit 14.85% des ETH en circulation. Cette forte concentration des cryptomonnaies détenues par un seul acteur semble néanmoins préoccuper de nombreux investisseurs.

Alors que Coinmarketcap, premier site de données sur les cryptomonnaies, vient d’intégrer les preuves de réserves des plateformes d’échanges qui jouent le jeu de la transparence, les débats s’intensifient sur la réelle utilité de celles-ci.

En effet, la majorité de ces plateformes communiquent uniquement sur leurs avoirs (leurs actifs) en cryptomonnaies. Pour Jesse Powell, CEO de Kraken, la preuve de réserve est peu pertinente sans connaître le passif des plateformes, entre autres le solde des cryptomonnaies déposées par les utilisateurs. En ne publiant que les actifs, on ne sait pas si ceux-ci sont bien supérieurs aux passifs (ou s’ils correspondent bien). Il n’est donc pas possible de savoir si la société présente des risques d’insolvabilité comme par exemple des actifs qui ne correspondent pas à ses passifs, comme c’était le cas de FTX avec ses tokens FTT.

Kraken, en publiant ses actifs et ses passifs, appelle les autres plateformes à faire de même.

L’Etat de New York restreint le minage de cryptomonnaies :

Le gouverneur de l’Etat de New York a décidé le 22 novembre dernier d’interdire aux nouvelles entreprises de minage utilisant des sources d’énergies carbonées de s’implanter dans l’Etat. Les mineurs déjà en activité ne pourront plus renouveler leur permis ou se développer.

Il s’agit cependant d’une restriction et non d’une interdiction simple, les sociétés utilisant intégralement de l’électricité issue de sources d’énergies renouvelables pourront continuer leur activité.

Cette mesure de restriction a ainsi ouvert un débat relativement important entre les différents acteurs. Les défenseurs de l’industrie soulèvent qu’il s’agit d’une mesure présentant de grands dangers à l’échelle des Etats-Unis. Selon Kevin Zhang, vice-président de la stratégie minière de la société Foundry cette loi présente « un dangereux précédent en désignant une industrie particulière pour lui interdire l’utilisation de l’énergie ».

C’est donc naturellement qu’un certains nombres d’acteurs ont décidé de déménager leurs activités vers d’autres juridictions plus clémentes et favorables. La possibilité d’un effet de cascade avec les autres Etats démocrates américains est plus que jamais possible.

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Le Parlement Russe en faveur d’une plateforme d’échanges sur actifs numériques nationale :

La politique pro-crypto actifs Russe se poursuit aujourd’hui avec le projet de travail de la chambre basse de l’Assemblée Fédérale de Russie sur un projet de loi visant « la création d’un exchange cryptographique national ».

Le parlement a souligné l’évidence et le potentiel économique des actifs numériques dans une vision centralisée et règlementée.

Il faut cependant noter que les acteurs décisionnaires ne voient pas tous l’adoption des cryptomonnaies d’un bon œil, c’est le cas notamment de la Banque de Russie. Si cette dernière se dit favorable à l’utilisation de la technologie blockchain, elle reste très réticente à l’utilisation d’actifs numériques.

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J.P.Morgan va lancer son propre wallet d’actifs numériques :

La banque de Wall Street J.P.Morgan dépose sa propre marque de Wallet, J.P.Morgan Wallet. Ce Wallet permet l’échange et le swap d’actifs numériques, tout en permettant d’apporter des solutions de paiements.

Le PDG de J.P.Morgan avait déjà pris position contre l’écosystème des cryptomonnaies, notamment contre bitcoin qu’il avait qualifié de « Ponzi ». La société semble tout de même se positionner tant sur les portefeuilles d’actifs numériques que sur l’étude de la finance centralisée et le metavers.

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Mattel lance sa marketplace NFT sur la blockchain Flow :

L’essor du web3 pour les grandes sociétés ne s’arrête plus. C’est au tour de la société Mattel de lancer sa propre plateforme de NFTs pour développer ses activités de collections numériques. Mattel est l’un des plus grands fabricants de jouets au monde avec chiffre d’affaire en 2021 à plus de 5 milliards de dollars. Elle dispose de droits de propriétés sur des marques très connues tel que Barbie, Hot Wheels, Uno ou encore Fisher-Price.

La plateforme prévue sur la blockchain Flow est destinée au grand public. Ainsi ses utilisateurs auront la possibilité d’effectuer leurs achats en monnaie fiat. Le première série prévue pour le 15 décembre sera la 4^ème série de Hot Wheels NFT Garage.

Mattel s’était déjà positionnée auparavant en lançant 3 collections successives depuis 2021. Initialement sur la blockchain Wax, ces collections avaient déjà remporté un franc succès.

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Amazon prévoit un livre et une série sur la chute de FTX :

La plateforme FTX qui avait réalisé une chute spectaculaire ces dernières semaines est déjà au centre d’une guerre d’adaptation qu’Amazon vient de remporter. Ces derniers viennent d’annoncer la mise en production d’une série de huit épisodes sur la déchéance éclair de FTX et de son patron Sam Bankman-Fried.

La production serait assurée par les frères Joe et Anthony Russo, deux réalisateurs chevronnés enchainant les projets à succès (Avengers Endgame, Avengers Infinity War, Captain America Civil War Etc.). La production devrait commencer dès le printemps 2023.

Michael Lewis, l’auteur du livre The Big Short (sur la crise financière de 2008, ndlr) serait quant à lui prêt à écrire un nouveau livre sur Sam Bankman-Fried, un projet qui était déjà prévu selon lui, mais pour traiter la success story de Sam Bankman-Fried. Les derniers évènements ont totalement convaincu l’écrivain de réaliser un ouvrage sur une histoire qu’il juge être devenue trop importante pour ne pas être traitée.

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C’est tout pour cette semaine !

Newsletter du 22/11/2022

Comme chaque mardi, vous trouverez ci-dessous des liens vers des articles sélectionnés par CRYPTO-PATRIMOINE et traitant de l’actualité de l’écosystème Blockchain, de Bitcoin et des crypto-actifs. Au programme :

• Point marché : suite du dossier FTX
• Exode historique des plateformes d’échanges
• Joe Biden appelle à un cadre international de régulation sur les actifs numériques
• Le Salvador maintient sa politique pro-Bitcoin
• Nike souhaite lancer une plateforme dédiée à de futurs NFTs sur la blockchain Polygon

Point marché :

Cela fait maintenant deux semaines que le marché des cryptomonnaies subit la chute de FTX. Une action en justice des créanciers semble se profiler. Ils sont pour l’instant plus de 1 millions à avoir été lésés par la gestion désastreuse de la plateforme par son CEO Sam Bankman-Fried (SBF).

En parallèle de cette crise, la plateforme dans la tourmente a subi un hack massif de ses actifs d’un montant de 400 millions de dollars. Il semblerait que le responsable ait réalisé cette opération dans la précipitation et son nom serait vraisemblablement déjà connu des autorités à l’heure actuelle. Les autorités bahamiennes ont quant à elle fait savoir qu’elles avaient mis sous séquestre les actifs financiers restant d’FTX.

Concernant la gestion de la faillite, les liquidateurs ont nommé un nouveau PDG, John Ray III, liquidateur chevronné de plus de 40 ans d’expérience afin d’assurer la gestion de la fin de la plateforme. Ce dernier a rédigé un procès-verbal explosif, mettant en lumière la gestion comptable désastreuse de la structure, une absence de contrôle interne et des failles de sécurités inacceptables. John Ray III souligne pour conclure l’échec complet de la plateforme  qu’il ait eu à gérer la pire affaire dans toute sa carrière.

En effet, de nombreuses révélations sur des actes illégaux de SBF et FTX ont été mis en lumière. FTX aurait prêté plus de 3,1 milliards de dollars à SBF et davantage à Alameda Research. Ces transactions ne figuraient pas sur les comptes de l’entreprise puisqu’ils auraient utilisé des canaux détournés. SBF et d’autres employés de la structure aurait également acquis des biens immobiliers localisés aux Bahamas avec l’argent de FTX, et plus précisément avec l’argent des clients.

D’après John Ray III, il ne resterait aujourd’hui plus que 560 millions de dollars d’actifs dans l’entreprise, ce qui laisse présager que les utilisateurs ne récupéreront pas leurs actifs numériques.

Concernant les acteurs français touchés par la faillite de FTX, on retrouve Coinhouse (PSAN) avec son offre de livrets sur actifs numériques, ainsi que le Trading du Coin. Le premier utilisait Genesis Trading comme dépositaire de leurs cryptomonnaies, et le second FTX. Genesis Trading a de fortes chances d’être eux aussi en faillites puisque 175 millions de dollars de leurs actifs sont actuellement bloqués sur FTX.

La faillite de FTX a permis à la communauté de se questionner encore plus sur la centralisation de ce marché, en particulier sur les plateformes d’échanges de cryptomonnaies. En effet, lorsqu’un utilisateur détient des actifs numériques sur ces plateformes, rien ne lui garantit que celles-ci les détiennent vraiment. Aucune réglementation n’oblige ces plateformes à détenir réellement les actifs présumés de leurs clients, tant qu’elles détiennent d’autres actifs qui ont une valeur supérieure à ceux de leurs clients. Dans le cas de FTX, la très grande majorité de leurs actifs étaient en FTT.

Ceux qui ont pu bénéficier de ce cataclysme sont sans aucun doute les sociétés du secteur des wallets non-custodial, qu’ils soient en ligne (hot wallet) comme Trustwallet, ou bien hors-ligne (cold wallet) comme Ledger et Trezor.

Trustwallet, acquis par Binance il y a quelques années, a été mis en avant de nombreuses fois ces derniers jours par CZ sur son compte Twitter.

Le cours du token de Trustwallet a pu en bénéficier, il est en hausse de 70% sur les 14 derniers jours.

De son côté, Ledger affirme avoir réalisé son plus gros jour de vente depuis sa création en 2014, et Trezor a dévoilé que leurs ventes avaient été multiplié par trois.

L’affaire continue donc d’avancer avec la justice américaine et bahamienne. Il semblerait cependant que la justice britannique souhaite s’impliquer également. Cette dernière souhaite se pencher sur le rôle de Binance dans l’affaire FTX et a, à ce titre lancé une commission d’enquête parlementaire.

Pour finir, le cours du Bitcoin est aujourd’hui vers ses plus bas, en dessous des 16 000$. Bien que l’environnement actuel amène énormément de peurs et d’incertitudes sur ce marché, il se pourrait que rentrer aujourd’hui sur le Bitcoin et quelques autres actifs numériques puisse être un pari gagnant.

Même si la corrélation entre le BTC et les marchés traditionnels est au plus bas depuis bien longtemps (les indices américains et européens sont en fortes hausses depuis fin septembre), il se pourrait que la prochaine réunion de la FED qui aura lieu mercredi ait quand même un impact sur le marché des cryptomonnaies. Une nouvelle hausse de taux de 75 points de base pourrait emmener le Bitcoin dans de nouveaux points bas puisque de nombreux investisseurs estiment que la FED pourrait augmenter ses taux de seulement 50 points de base au vu de la baisse de l’inflation enregistré en octobre aux Etats-Unis. Réponse mercredi soir.

Exode historique des plateformes d’échanges :

Il semblerait que FTX ait érodée la confiance des utilisateurs dans la résilience des plateformes d’échanges. En effet, en une semaine plus de 8 milliards de dollars ont été retirés des plateformes, majoritairement en Bitcoin et Ethereum. Les réserves des plateformes d’échanges sont par conséquent historiquement basses.

Par conséquent les preuves de réserves se multiplient chez les plateformes pour rétablir la confiance avec leurs clients. Seule la plateforme Binance aurait vu ses dépôts croitre. Elle possède aujourd’hui les réserves les plus importantes estimées à plus de 65 milliards de dollars, avec plus de 565 000 BTC détenus.

Comme on a pu le voir dans le point marché, cet exode est corrélé avec l’explosion des ventes des hardware wallets comme Ledger ou Trezor.

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Joe Biden appelle à un cadre international de régulation des actifs numériques :

Suite aux différentes crises qui ont ponctué l’annus horribilis qu’a été 2022 dans l’écosystème crypto, les voix s’élèvent afin d’encadrer et de réguler le marché des actifs numériques. C’est dans cette voie que Joe Biden a signé une déclaration suite au sommet du G20 de Bali. Il appelle donc à une régulation de l’écosystème par une règlementation, une supervision et un contrôle solide afin de diminuer le risque d’instabilité financière. Biden souhaite ainsi mettre en place un cadre international complet afin de réguler les actifs numériques selon le principe « Même activité, même risque, même réglementation ».

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Le Salvador maintient sa politique pro-Bitcoin :

Le Salvador, premier pays à adopter le Bitcoin comme monnaie légale en 2021 continue sa politique malgré des résultats de Bitcoin mitigés sur l’année 2022. Via twitter, le président Bukele a annoncé que le Salvador allait acheter un Bitcoin par jour afin d’augmenter ses réserves. Aujourd’hui le pays dispose de 2381 BTC et compte bien maintenir cette politique dans cet hiver financier particulièrement instable.

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Nike souhaite lancer une plateforme dédiée à de futurs NFTs sur la blockchain Polygon :

La société Nike vient d’annoncer le lancement de sa plateforme nommée .Swoosh. Cette plateforme aura pour but de permettre de créer (minter) ces prochains NFTs disponibles début 2023 sur la blockchain Polygon. La marque n’en est pas à son premier coup d’essai. Elle avait déjà acquis la société RTFKT spécialisée dans les NFTs, et avait également vendu une première série de NFTs pour un montant de 90 millions de dollars. Cette nouvelle collection se veut plus abordable avec des NFTs à moins de 50 dollars sur Polygon, une blockchain peu couteuse en frais de transaction. Ce positionnement s’inscrit dans une tendance marquée des sociétés de la mode et du luxe de s’immiscer dans le marché des NFTs, comme Rolex dont nous avions parlé la semaine dernière.

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C’est tout pour le moment !

Newsletter du 15/11/2022

Comme chaque mardi, vous trouverez ci-dessous des liens vers des articles sélectionnés par PROBE et traitant de l’actualité de l’écosystème Blockchain, de Bitcoin et des crypto-actifs. Au programme :

• Point marché : focus sur le dossier FTX
• Rolex s’immisce dans le web3
• Meta licencie 11 000 employés
• Les plateformes d’échanges de cryptomonnaies essayent de montrer patte blanche après la chute de FTX
• CZ lance un fonds de relance destinée aux acteurs crypto touché par la crise de liquidité

Point marché :

Cela fait maintenant une semaine que le marché des cryptomonnaies est entièrement porté par l’affaire FTX et ses nombreux rebondissements.
Nous en parlions mardi dans notre précédente newsletter, FTX était dans un moment difficile après la publication de leurs comptes par Coindesk et le souhait de Changpeng Zhao, CEO de Binance, de se délester de la totalité de leurs tokens natifs de la plateforme FTX, le FTT. On apprenait mardi dernier que Sam Bankman-Fried, CEO de FTX, avait demandé l’aide de Binance pour sauver FTX puisqu’ils seraient actuellement « en manque de liquidités ». CZ publie dans la foulée un tweet annonçant que Binance pourrait potentiellement racheter entièrement FTX après avoir épluché en détail les comptes de ce dernier.

Si SBF demande de l’aide à CZ alors que quelques jours plus tôt il démentait toute fragilité de FTX et Alameda Research (hedge fund appartenant à SBF et étroitement lié à FTX), c’est que la situation de FTX doit être critique. Le marché l’a très bien compris puisqu’il corrige immédiatement de plus de 10%, repassant de nouveau en dessous des 1000 milliards de capitalisation. Sur la même semaine, BTC touchera ses plus bas sur quasiment 2 ans et ETH résiste à 1 100$ contre 1 000$ en juin dernier.

Le FTT perd quant à lui plus de 75% de sa valeur en l’espace de 3 heures, rendant la situation de FTX encore plus problématique puisqu’une grande partie de leurs actifs étaient détenus en FTT. La panique des utilisateurs de FTX s’accentue, avec plus d’un milliard de dollars retirés de la plateforme en 24 heures, du jamais vu dans l’écosystème crypto.
FTX n’a pas eu d’autre choix le lendemain que de bloquer toute possibilité de retrait aux utilisateurs. Ces derniers sont donc pris au piège, espèrant grandement que Binance puisse racheter FTX et donc leur permettre de récupérer leurs avoirs. Mais l’attente n’aura pas duré longtemps, Binance annoncant qu’ils se retirent de la potentiel acquisition de FTX en fin de semaine dernière. Le marché se rend compte que FTX est dans une situation d’insolvabilité avec des dettes supérieures à leurs actifs et ceux de leurs clients. Il y aurait apparemment un trou de plus de 8 milliards de dollars. La réaction ne s’est pas faite attendre, le marché chutera de nouveau de plus de 10%, avec un BTC à 15 500$. Il retourne alors à des niveaux de prix d’il y a 2 ans, avant la hausse généralisée des cryptomonnaies (bullrun) qui a débuté en hiver 2020-2021.

La situation est non seulement catastrophique, mais elle est surtout sans précédent puisque c’est la première fois que le BTC retourne à des niveaux inférieurs à ceux du précédent bullrun. Idem concernant le minage de bitcoin puisque le coût nécessaire à la création d’un BTC (coût énergétique) est devenu bien supérieur à son prix actuel. De nombreuses entreprises de minage sont donc dans un état critique avec des dettes impossible à honorer tant que le prix du BTC ne remonte pas au-dessus du prix du minage.

Mais la situation des mineurs n’est pas la préoccupation actuelle du marché puisque tous les yeux sont rivés sur la chute de FTX et des dommages collatéraux que cela peut engendrer.
Vendredi dernier, une annonce sonne le glas puisque FTX publie officiellement qu’ils sont en faillite au titre du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux Etats-Unis, ainsi que la démission de SBF au rôle de CEO. Il sera remplacé par John Ray. Le chapitre 11 permet à FTX d’éviter pour l’instant le dépôt de bilan et la liquidation judiciaire, et leur permet de conserver le contrôle des opérations mais sous la tutelle du tribunal. Un plan de restructuration va se mettre en place sous l’égide des autorités américaines dans un délai de 120 jours à compter de ce vendredi 11 novembre.

FTX n’est pas la seule entité déclarée en faillite puisque la totalité des 130 sociétés appartenant au groupe FTX, dont Alameda Research, sont concernées par ce chapitre 11.
La faillite de tous ces acteurs entraine des dégâts dans l’ensemble de l’écosystème crypto. De nombreux hedge fund et plateformes d’échanges de cryptomonnaies sans carnets d’ordres détenaient une partie de leurs avoirs sur FTX, entrainant donc un gèle voire une perte de leurs actifs.
La blockchain Solana est quant à elle fragilisée puisque Alameda Research et FTX étaient les investisseurs principaux de cette blockchain avec plus de 2 milliards de dollars de tokens Solana (SOL) détenus. Sa forte chute n’est donc pas surprenante, le token perd 60% de sa valeur sur ces 7 derniers jours.

Cette semaine a donc été très mouvementée pour le marché des cryptos. Il s’est complétement décorrélé des marchés financiers traditionnels et donc de la macro-économie. Les semaines à venir vont sûrement reproduire une tendance similaire.

Rolex s’immisce dans le web3 :

A l’instar de Hermès, Rolex fait son entrée dans le web3 avec un ambitieux projet de NFTs, mais également en se positionnant sur les cryptomonnaies et le métaverse. Rolex annonce des NFTs de montres, de bijoux, de vêtements, mais aussi d’avatars. A cela s’ajoute le développement d’une plateforme similaire à OpenSea dédiée à l’échange de ces NFTs. La firme dit vouloir également impliquer sa société dans le metaverse, en développant des lunettes intelligentes ainsi que des consoles de jeux vidéo. Tout cela s’inscrit dans l’implication progressive des grandes sociétés du luxe au sein du web3, les sociétés TAG Heuer et Breitling avaient annoncé plus tôt dans l’année l’acceptation des cryptomonnaies comme moyen de paiement (voir newsletter du 3 mai 2022). La société Gucci s’était quant à elle lancée dans le metaverse The Sandbox.

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Meta licencie 11 000 employés :

À la suite des résultats très négatifs du troisième trimestre de Meta, la société a décidé la suppression de 13% de ses effectifs, soit 11 000 employés. S’inscrivant dans un contexte dramatique pour le géant des réseaux sociaux qui accuse depuis cette année un amenuisement de ses recettes couplé à une augmentation de ses coûts surtout liés à l’activité de sa division Reality Labs en charge du développement de son metaverse. Cette mesure a cependant été très bien reçue par les investisseurs, le titre ayant rebondi de 19% depuis le début de la semaine dernière, la société accuse cependant un bilan général 2022 relativement inquiétant avec une perte de 66% de la valeur de son titre depuis le début de l’année.

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Les plateformes d’échanges rassurent leurs investisseurs suite à la crise FTX :

La crise FTX ayant altérée la confiance des investisseurs, ces derniers se sont empressés de retirer leurs actifs des plateformes d’échanges, aboutissant à une saturation des réseaux entre le 8 et le 9 Novembre pour les plateformes Coinbase et Kraken. Ces derniers ont cependant rapidement remis leurs services en fonctionnement.

L’intégralité du secteur à fortement communiqué pour rassurer leurs investisseurs sur leur situation. La plateforme Crypto.com a indiqué qu’elle publierait un audit de ses réserves. D’autres sont même allés jusqu’à un degré remarquable de transparence, comme la plateforme Binance, qui a publié les adresses d’un grand nombre de ses portefeuilles tout en précisant également le nombre des principaux tokens qu’ils détiennent.

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Binance lance un fonds de relance pour soutenir l’industrie cryptographique et les projets confrontés à une crise de liquidité :

Afin de réduire l’impact en cascade de FTX, Binance par l’intermédiaire de son PDG CZ a déclaré mettre en place un fond de relance pour soutenir l’industrie cryptographique. Cette aide s’adressera aux projets solides traversant une crise de liquidité. Les détails de ce projet ne sont pas encore communiqués, cependant les sociétés pensant être éligibles à ce programme peuvent dès d’ores et déjà réaliser une procédure d’enregistrement auprès de Binance Labs. Cette annonce a été très bien perçue par les différents acteurs du marché. En effet Tron, Poloniex et Huobi Global ont déjà annoncé soutenir l’initiative de Binance, cette dernière restant toujours ouverte à tout investisseur souhaitant  apporter une aide au secteur.

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Newsletter du 08/11/2022

Comme chaque mardi, vous trouverez ci-dessous des liens vers des articles sélectionnés par PROBE et traitant de l’actualité de l’écosystème Blockchain, de Bitcoin et des crypto-actifs. Au programme :

• Point marché
• Meta intègre une marketplace de NFTs sur Instagram
• Google va élargir son service de gestion de nœuds sur la blockchain Solana
• Ledger lance un partenariat avec Binance afin de simplifier l’achat de cryptomonnaies de manière sécurisée
• UBS lance la première obligation numérique cotée simultanément sur la blockchain et sur les marchés traditionnels
• Binance souhaite rompre totalement ses liens avec la plateforme d’échange d’actifs numériques FTX

Point marché :

Mercredi dernier s’est tenu la dernière réunion de la Fed, Jerome Powell a annoncé une quatrième hausse consécutive de 0.75% des taux directeurs. Cette hausse était attendue mais les investisseurs espéraient tout de même que les signes actuels de ralentissement économique forcent la Fed à ralentir sa hausse des taux lors des prochaines réunions. Mais Jerome Powell a écarté la possibilité de réaliser « une pause » dans le cycle de resserrement monétaire de la Banque centrale faisant dévisser les bourses mondiales et plus particulièrement les valeurs technologiques. Le Nasdaq a en effet perdu 5% sur la semaine.

Les marchés ont révisé en conséquence leurs attentes pour les prochaines réunions de la Fed. Ils estiment que la Fed va continuer à augmenter ses taux jusqu’en juin prochain.

La BCE quant à elle s’est exprimée jeudi dernier et a indiqué qu’une légère récession ne suffirait pas à stopper l’inflation, laissant présager une continuation des hausses de taux ces prochains mois même en cas de récession confirmée (plus de 3 trimestres de baisse consécutives).

Le tableau dressé par les banques centrales n’est pas de nature à encourager les investisseurs à revenir sur les marchés risqués tels que le marché des actions.

Mais contre toute attente, le marché des actifs numériques n’a pas montré de signes de faiblesses quant aux discours des banques centrales. Bien au contraire puisque le marché a confirmé sa hausse débutée la semaine précédente, avec 3% gagné sur la semaine.

Néanmoins, on se rend compte que la hausse globale du marché n’est pas engendrée par le Bitcoin (ni par Ethereum) puisque sur la semaine il est en hausse de seulement 0.5% (et en baisse de 0.9% pour Ethereum). Ceci se confirme par le graphique de la dominance du Bitcoin par rapport au marché total des cryptomonnaies. Celui-ci est en baisse depuis deux semaines, passant de 42% à 40% au plus bas du week-end.

En effet, ce sont les altcoins qui ont porté le marché à la hausse. Certains tokens ont pu bénéficier de très bonnes news, tel que MATIC, le token natif de la blockchain Polygon, en hausse de 35% sur la semaine.

Malheureusement, le marché des cryptomonnaies commence la semaine dans le rouge malgré une hausse des marchés américains. Il perd donc la totalité de ses gains engendrés la semaine dernière. Le BTC retourne en dessous des 20 000€ ce mardi matin.

Meta intègre une marketplace de NFTs sur Instagram :

C’est bien la blockchain Polygon que Meta a choisi d’utiliser pour intégrer son tout nouveau projet d’achats, de ventes et de création de NFTs directement sur sa plateforme Instagram, comptant plus d’un milliard d’utilisateurs actifs. C’est une grande nouvelle pour le marché des NFTs qui souffrent actuellement d’un bear market extrêmement rude puisque ses volumes d’échanges sont en baisses de plus de 95% depuis un an. Alors que la communauté NFT est déjà bien présente sur Twitter, c’est bien Meta qui décidé d’être le premier acteur de la tech traditionnel à développer une marketplace NFT.

Cette intégration par Instagram est une très bonne nouvelle pour Polygon et son adoption. Sa scalabilité et ses faibles frais de transactions lui permettent d’être une blockchain idéale pour les NFTs, même si elle est toujours en troisième place en termes de volumes d’échanges, après Ethereum et Solana.

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Google va élargir son service de gestion de nœuds sur la blockchain Solana :

Sur la dernière newsletter, nous avons vu que Google avait lancé son service d’hébergement de nœuds et de validateurs sur la blockchain Ethereum, appelé le Blockchain Node Service. C’est durant la conférence annuelle organisée à Lisbonne par Solana que Google a décidé d’annoncer via twitter qu’ils allaient commencer à travailler avec Solana pour intégrer leur service à la blockchain Solana et ainsi permettre à quiconque de lancer son propre nœud directement via le cloud.

Même problématique qu’avec Ethereum, la centralisation risque de s’accentuer et cela ne va pas aider Solana à enlever sa connotation de blockchain très centralisée. Néanmoins, cela reste une bonne nouvelle pour l’adoption puisque les GAFAM et de nombreux gros acteurs commencent à développer des services liés à la blockchain et aux actifs numériques.

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Ledger lance un partenariat avec Binance afin de simplifier l’achat de cryptomonnaies de manière sécurisée :

La plus grosse plateforme d’échange de cryptomonnaies Binance a annoncé réaliser un partenariat stratégique avec le leader des hardware wallet, la licorne française Ledger. Les utilisateurs de Binance détenant une ledger pourront acheter leurs actifs numériques sur l’application Ledger Live via les carnets d’ordres de Binance et recevoir directement leurs tokens sur leur ledger. Ils pourront ainsi économiser les frais de gaz de chaque blockchain qu’ils auraient dû payer pour déposer leurs actifs numériques sur leur ledger.

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UBS lance la première obligation numérique cotée simultanément sur la blockchain et sur les marchés traditionnels :

Bien que Generali ait déjà réalisé la première tokenisation d’obligation sur la blockchain en avril dernier, UBS innove aujourd’hui en annonçant le lancement d’une obligation tokenisée non seulement sur la blockchain via SIX Digital Exchange (SDX) mais aussi sur son exchange « traditionnel » SIX Swiss Exchange. UBS y voit de nombreux atouts, jugeant le processus d’émission comme plus simple et efficace.

En effet, le règlement sur SDX est instantané et automatique, et ne nécessite pas de contrepartie centrale de compensation. UBS a néanmoins voulu que son obligation numérique soit aussi accessible aux investisseurs ne disposant pas d’infrastructure et de connaissances sur la blockchain. UBS veut « lever les freins à la digitalisation de la finance ».

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Binance souhaite rompre totalement ses liens avec la plateforme d’échange d’actifs numériques FTX :

Rien ne va plus entre Binance et FTX. CZ, le CEO de Binance, a annoncé le week-end dernier qu’ils allaient se retirer complètement de la liste des investisseurs de FTX. Binance avait participé aux premières levées de fonds de FTX en acquérant des parts de l’entreprise. Binance avait déjà commencé l’année dernière à vendre ses parts de la société pour une valeur totale de 2,1 milliards de dollars en BUSD et FTT. Binance était donc toujours exposé à FTX via la détention des tokens de la plateforme, le FTT. Mais FTX est frappé dernièrement par des rumeurs d’insolvabilité, puisqu’ils gonfleraient leurs actifs et leurs gains via la création (mint) de FTT. CZ a donc publié sur Twitter que Binance allait se débarrasser complétement de ses FTT d’ici une période de quelques mois, ce qui engendrait très probablement une baisse de son prix. On peut légitimement penser que Binance profite d’un moment compliqué de l’un de ses plus gros concurrents pour taper un grand coup et ainsi capter de nombreux investisseurs et traders de chez FTX.

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