Je vous parle de l’impact de la décentralisation de notre société via la blockchain sur Club Patrimoine. Cette réflexion s’accompagne d’une vision futuriste de notre société si elle était complétement gérée par la technologie de la blockchain. Découvrez cela via des cas concrets comme le crédit pour mieux comprendre la DeFI (finance décentralisée). Ça se passe ICI !
Avant-propos, il s’agit de bien définir de quoi nous parlons lorsque l’on évoque les concepts de centralisation et de décentralisation liés aux gouvernances d’entreprises et leurs infrastructures.
Les sociétés que l’on appelle centralisées sont celles que l’on connait depuis toujours. Leurs gouvernances sont généralement simples et connues : il y a un président ou représentant, puis des managers, puis des collaborateurs, etc. La gestion est faite de manière centralisée car c’est l’organe de décision central de la société qui définit la stratégie générale et la politique à adopter. Toutes les actions et décisions sont prises par l’équipe dirigeante ou un groupe de personnes représentant l’entreprise.
Le concept de décentralisation vise à disséminer et répartir les responsabilités, droit de regard, de vote et tout autre concept lié à la gestion d’une société. Cela signifie qu’il n’existe pas de président ou organe décisionnaire dans une organisation complétement décentralisée. La gouvernance est assurée par un code informatique complexe que l’on appelle blockchain. Ces organisations sont parfois créées sous le nom de DAO (Decentralised Autonomous Organisation). Les contributeurs sont alors répartis en trois grands groupes : Les utilisateurs, les mineurs et les développeurs. Ce tryptique est la pierre angulaire du fonctionnement d’une blockchain. Certains peuvent appartenir aux trois groupes en même temps :
Les développeurs informatiques développent et maintiennent à jour le code de la blockchain. Comme certains développeurs sont initiateurs du projet, une partie du capital leur est généralement réservée lors de l’Initial Coin Offering (cela doit être définit dans le livre blanc, généralement entre 10 % et 20 % des jetons). Ils peuvent faire des mises à jour du code en proposant des améliorations ou modifications qui seront ensuite votées par la communauté.
Les mineurs maintiennent à jour la base de données commune dite « blockchain » en validant les transactions ayant lieu sur le réseau. De manière très concrète, ils fournissent de la puissance de calcul au réseau via leur matériel informatique, ce qui constitut une dépense énergétique. Ils sont donc rémunérés pour compenser cette dépense et la mise à disposition de leur matériel.
Les utilisateurs bénéficient d’un service sécurisé et à moindre coûts car géré par un code informatique.
Bien sûr, toutes les blockchains ne partagent pas la même gouvernance et certaines sont davantage centralisées. Aussi, certaines blockchains sont même complétements privées et fonctionnent comme des infrastructures informatiques back-office (Ripple, Nexo, Crypto.com…). Cela signifie que les ordinateurs qui composent le réseau sont centralisés dans une ou plusieurs infrastructures, et que seulement quelques personnes ont un accès et un pouvoir sur cette blockchain.
A l’inverse, une blockchain complétement publique ne possède pas de limite en termes de nombre de mineurs et de développeurs (Bitcoin, Ethereum, Solana…). Cela signifie que tout le monde peut y contribuer et exercer un pouvoir de contrôle sur cette blockchain. Plus il existe de mineurs et de développeurs sur une blockchain, plus elle est décentralisée. D’un certain point de vue, c’est une forme de collaboration communautaire.